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Essai: Citroën C5 HDi 200 – Muscle et volupté

Pour combler l’écart existant entre le 2.0 HDI de 160 chevaux et le V6 HDI de 240 chevaux au sein de la gamme C5, Citroënl’a dotée d’un 2.2 HDI fort de 200 chevaux.

La C5 (target=undefined), c’est une véritable «success-story» pour Citroën. Sa berline familiale apparue en 2008 s’est vite avérée capable de taquiner les marques allemandes dans l’un de leurs segments de prédilection, voire même de leur faire la nique sur certains marchés. Un best-seller réédité au dernier Mondial de l’Automobile à l’occasion duquel la C5 a légèrement revu ses blocs optiques avant et arrière et ses embouts d’échappement. Pas de quoi changer drastiquement l’auto donc.

L’habitacle n’a pas évolué et conserve donc ses atouts (finition exemplaire, lisibilité des informations volant à moyeu fixe) et ses faiblesses (nombre et manque de clarté des commandes).

Juste milieu

A l’occasion de ce très léger facelift, le panel de motorisations a été copieusement revu, de manière à intégrer notamment le «nouveau» 2.2 HDI de 200 chevaux. Un moteur déjà utilisé par Ford sur sa Mondeo, puisqu’issu de la collaboration entre les deux groupes, qui vient combler le creux de 80 chevaux laissé dans la gamme par le downsizing du 2.0 HDI passé de 175 à 160 chevaux et de la montée en puissance du V6, grimpé à 240 chevaux.

D’une cylindrée de 2.179cc, ce quatre cylindres développe donc 200 chevaux à 3.500tr/min et un couple équivalent à celui du V6, de 450Nm, atteints dans le cas présent à 2.000tr/min. Couplé d’office à une boîte de vitesses à six rapports, douce et réactive mais au fonctionnement en mode manuel toujours aussi peu intuitif (pousser pour passer un rapport, tirer pour rétrograder), il offre des performances sérieuses au break français, surtout lorsque l’on appuie sur le bouton S activant le mode Sport: ses 1.660 kilos sont envoyés à 100km/h en 8,3 secondes.

Si la consommation moyenne est homologuée à 5,9l/100km (159gr/km de CO2), nous ne sommes pas descendus sous la barre des 7,4l/100km lors de notre essai en conditions réelles.

Confort royal

Ce qui fait la spécificité des grandes Citroën depuis plus de 50 ans, c’est leur suspension hydropneumatique. Cette C5 en est bien évidemment dotée de la dernière évolution, baptisée Hydractive 3+. Un système qui a ses détracteurs et ses inconditionnels, mais qui offre en tout cas des sensations de conduite uniques, berçant doucement les occupants en les déconnectant des aspérités de la route. Mais étonnamment ce dispositif montre ses limites sur nos bonnes vieilles routes en plaques de béton liées d’un joint de goudron où il faut activer le mode «sport» si l’on veut éviter les micro-vibrations désagréables. Mais bien que plus ferme, même en mode «sport» le confort d’amortissement reste royal!

Un parti-pris très clair de la part de la marque car, même si la puissance du moteur procure quelques sensations, le C5 est avant tout prévue pour la ballade comme le prouve la direction très légère et ne remontant aucune information au conducteur.

Proposé sur la berline et sur le break, le 2.2 HDI 200 n’est livrable que sur les finitions haut de gamme Exclusive et Just Black pour un tarif débutant à 37.380 euros.

Prêt pour la prochaine étape

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