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Essai: Peugeot 308 1.5 HDI – Ne pas vendre la peau de l'ours...

Dieselgate par-ci, zones à faibles émissions par-là.... Beaucoup ne donnent pas cher de la peau du diesel. PSA, maître en la matière, ne croit pourtant pas à sa disparition, et vient d'implanter un tout nouveau 1.5 BlueHDI sous ses capots.

Un moteur qui tord le cou aux idées reçues au sujet de son carburant et donne envie de lui donner une nouvelle chance ! Dans le monde des moteurs diesel de gamme moyenne, le 1.6 HDI et ses déclinaisons BlueHDI comptent sans doute parmi les meilleurs éléments. Rond, coupleux, relativement peu sonore, ils se plient à bien des usages puisqu'on les retrouve sur la majorité des gammes Peugeot et Citroën, des citadines 208 et C3 aux utilitaires Expert et Jumpy.

Plus propre que l'essence !

C'était donc un petit challenge qui attendait les ingénieurs au moment de lui donner une succession. Malgré sa cylindrée de «quinze-cents» (1.499cc), le nouveau venu propose des niveaux de puissance équivalents ou supérieurs au 1.6 BlueHDI. D'abord décliné dans ses versions les plus puissantes, il remplace progressivement les motorisations 75 et 100 ch. Le moteur qui équipe notre Peugeot 308 délivre, lui, 130 chevaux, soit dix de plus qu'avec l'ancien bloc. La puissance est maintenue à hauts régimes grâce à la nouvelle culasse 16 soupapes, tandis que la consommation diminue de 4 à 6% pour s'établir à 3,5l/100km en cycle normalisé NEDC.

Ce moteur est évidemment doté de toutes les dernières technologies de dépollution, notamment par un dispositif SCR (Selective Catalytic Reduction) avec appoint d'AdBlue désormais près de la trappe à carburant, un filtre à particules sans additif pour réduire les coûts à l'usage et une implantation au plus près du moteur pour améliorer l'efficacité. Ce moteur répond ainsi au facteur de conformité d'oxydes d'azote (NOx) 1.5 qui ne sera d'application qu'après 2020. Ce diesel est donc bien plus propre que nombre de moteurs à essence !

Chameau de sport

Dès la clé de contact tournée, on remarque que ce 1.5 BlueHDI conserve la discrétion sonore de son prédécesseur (pour un diesel évidemment). A bord, l'insonorisation soignée de la compacte Peugeot ferait même oublier le carburant qui l'alimente. En charge, les décibels augmentent, mais ne sont jamais agressifs à l'oreille. Et surtout, ce moteur est doté de vertus intactes. Son couple de 300 Nm disponible dès 1750 tr/min assure des reprises confortables dès les plus basses rotations et les montées en régime se font toujours de façon aussi linéaire. La puissance maximale est, elle, atteinte très tôt, dès les 3.750 tr/min.

Associé à une boîte manuelle à six rapports toujours bien guidée, le moteur se montre prompt à réagir à la moindre sollicitation, et plus encore en activant le mode «Sport». La 308 nous rappelle alors qu'elle dispose d'un des châssis les plus efficaces et les plus dynamiques de sa catégorie, et chaque portion sinueuse est un véritable régal à son (petit) volant.

En réduisant le rythme, on peut aisément passer les rapports dès 2.000 tr/min sans craindre le sous-régime, faisant dès lors baisser la consommation à des valeurs que l'on n'est plus habitués à voir s'afficher : 4,6l/100km dans notre essai sans ambitions d'éco-conduite. De quoi promettre de belles économies à l'usage, et espérer rentabiliser les 2500  € (27.200€) supplémentaires par rapport au 1.2 Puretech de même puissance.

Prêt pour la prochaine étape

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