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Essai: Porsche Panamera Diesel – Sacrilège ?

On n’a pas tendance à faire rimer Porsche avec diesel. Pourtant dans la Panamera, le cocktail s’avère étonnamment savoureux.

Dans une vraie Porsche, j’ai nommé la 911, on n’imagine absolument pas entendre les claquements d'un diesel. Mais dans des modèles plus domestiques et polyvalents comme les Cayenne et Panamera, le moteur à allumage spontané a vraiment sa place. Le choix des motorisations diesel n’offre pas seulement à ces modèles un sérieux coup de boost, mais elles ont aussi permis à toute l’entreprise de se développer pour devenir cette sorte d’hydre à deux têtes. D’une part elle rencontre le succès en diéselisant les Cayenne et Panamera et en attirant de nouveaux clients, et grâce à l’argent engrangé peut se permettre d'autre part d’assurer l’avenir des ses modèles historiques ne buvant que de l’essence.

Entrée de gamme

Après la tentative réussie du Cayenne diesel, il avait été clair dès le lancement de la Panamera qu’elle recevrait un moteur diesel. Cette version compose avec la V6 essence l’entrée de gamme. Même si un tarif supérieur à 80 000 € n’en fait pas la bonne affaire du siècle, elle attire tout de même vers Porsche une clientèle qui surveille son budget, qui se permet même de négocier des remises. C’est un énorme changement par rapport à la clientèle habituelle fortunée de la marque, qui ne s’intéresse d’ordinaire qu’à des versions haut de gamme dont les options cochées font doubler le prix. On ne doit donc pas s’étonner que la Panamera diesel de base sorte des usines avec un équipement un peu chiche et doivent composer sans intérieur cuir, sans suspensions actives PASM, sans navigation ou tout autre gadget à la mode. Heureusement, vous recevez tout de même le blason Porsche à l’extrémité du capot, ce qui est déjà plutôt prestigieux.

Véloce et discrète

Le moteur dieselPorsche fait déjà son œuvre sous le capot du Cayenne et est une évolution du V6 TDi 3.0 litres Audi, associé à une boîte automatique 8 rapports. Ce moteur turbo à common rail et système Stop&Start revendique dans la Panamera 250 ch et 550 Nm. Selon les standards Porsche, cette puissance est donc risible mais le couple généreux s’avère au contraire très adapté à la vraie vie. En fait, jamais on n’a l’impression d’être aux commandes d’une grosse limace mazoutée, car ce 6 cylindres affiche un caractère à la fois vif et discret. Il ne faut donc pas craindre d’être humilié au feu vert par une Toyota, ni même par une BMW. Avec un 0-100 abattu en moins de 7 secondes et une vitesse de pointe de 240 km/h, le tempo est largement assez élevé.

Par ailleurs, la souplesse du V6 garantit des reprises presqu’ébouriffantes qui profitent au confort et à l’expérience de conduite. Finalement, ce n’est que lorsqu’on passe à la pompe qu’on se rappelle qu’on a affaire à un diesel.Une moyenne de 7 l/100 km est parfaitement tenable. Avec son réservoir de 100 litres, la Panamera vous emmènera donc à quelques 1 400 km avant de redemander à boire. Un atout non négligeable par ces temps économiquement difficiles. Celui qui sait compter choisira donc volontiers la Panamera diesel, qui grâce à ses émissions de CO2 relativement basses (167 g/km) et un prix catalogue pas vraiment excessif, ne sera pas trop assassinée par le fisc, tout en conservant intacte sa valeur de prestigieuse GT 4 portes. Conclusion: Porsche et diesel, un mélange pas si incongru. En tout cas dans la Panamera.

Prêt pour la prochaine étape

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