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Essai: TOYOTA Avensis – La préférée de Toyota

L'Avensis fait sans aucun doute partie des meilleures ventes de Toyota en Europe. Pour mémoire : l'Avensis est le premier modèle qui a été uniquement conçu pour le « vieux » continent et qui est entièrement construit en Europe.

La version 2007 de l'Avensis a reçu les perfectionnements habituels ainsi qu'un nouveau moteur diesel d'entrée de gamme. La cure de jouvence a visiblement fait du bien à la Toyota Avensis. Doté de nouveaux phares et d'une calandre plus marquante, le bouclier avant paraît plus autonome et plus dynamique. Des rappels de clignotants sont désormais intégrés aux rétroviseurs. Quant aux phares arrière soulignés de cercles blancs, ils vont à merveille à la Japonaise, lui donnant une apparence plus jeune et plus moderne.

Habitacle ergonomique

Comme pour tout restylage, les développeurs de la version 2007 ont également retravaillé l'intérieur. Dans la nouvelle Avensis, l’ordinateur de bord est installé sous le compteur de vitesse et les commandes de la navigation sont placées sur le tunnel central devant l'accoudoir. La commande à distance prévue au début a disparu. La radiocommande a été révisée en détail. Désormais, les touches de commande au volant sont incluses dans le prix de toute version d'équipement. Cette fois-ci, Toyota a eu recours à des matériaux de plus grande valeur. Cependant, ils ne séduisent qu’à la vue, côté toucher, il y a encore à faire.

Bonne vue d'ensemble

Pour ce qui concerne la clarté de l'habitacle, il n'y a rien à redire, tout se commande de manière intuitive. Il ne manque qu'un fourre-tout ouvert dans la console centrale. Par contre, les sièges sont exemplaires. Les fauteuils dotés de garnitures fermes offrent un maintien latéral suffisant et un confort agréable pour les longs trajets. Toyota propose l'Avensis dans trois versions de carrosserie. La version préférée remporte 70 pourcent de l'ensemble des véhicules vendus, et n'est autre que le break. Elle est suivie par les carrosseries à coffre classique qui correspondent à 20 pourcent des ventes. Le modèle avec coffre à hayon ne trouve que peu d'acheteurs avec seulement dix pourcent des ventes. Ce modèle ainsi que le break permettent de réaliser un plancher de chargement plat en rabattant la banquette arrière fractionnable à 60/40. Le break propose alors un volume de charge de 1 500 litres.

Diesel propre

La nouveauté la plus réjouissante se cache indubitablement sous le capot. La palette des deux moteurs essence de 129 à 163 chevaux et du moteurs diesel 2,2 litres développant de 150 à 177 chevaux et dotés pour le dernier de la technologie D-CAT a été agrandie et compte désormais un autre moteur qui remplace le modèle de base diesel. Le nouveau venu de deux litres et 126 chevaux se base sur son plus puissant frère. Toyota renonce toutefois volontairement à la technique D-CAT sur ce moteur D-4, c'est-à-dire à un catalyseur à filtre à particules. La raison : le moteur équipé en série d'un filtre à particules atteint sans difficulté la norme européenne d'émission Euro 4. Quant aux critères encore plus stricts de la directive concernant la prochaine norme Euro 5, ils ne poseront pas de problème à ce moteur. Ainsi, en renonçant à utiliser une technique compliquée, Toyota peut alors proposer la nouvelle motorisation diesel à un prix très bon marché.

Prix d'entrée de gamme abordable

Le nouveau diesel est disponible à partir de 23 060 euros. La performance suffit amplement aux hommes d'affaires prenant souvent l'autoroute. L'effet turbo est presque imperceptible. L'Avensis accélère rapidement. A 1 800 tours, le couple de 300 Nm est déjà atteint. L'entraînement à partir de 130 km/h est acceptable en cinquième, par contre, il est préférable de n'utiliser la sixième pour couper l'alimentation en décélération. La Toyota atteint les 100 km/h en un peu plus de dix secondes et sa vitesse de pointe se situe à 200 km/h. De plus, le bloc moteur a été parfaitement insonorisé.

Ce n'est pas une athlète de haut niveau

Sur les routes nationales sinueuses ou vallonnées, la nouvelle motorisation atteint rapidement ses limites. Pour avancer rapidement dans ce cas, il faut pas mal jouer avec les vitesses. On remarque alors la conception quelque peu trop longue et donc désavantageuse de la deuxième et de la troisième vitesses. En troisième à 60 km/h dans un virage, l'accélération est laborieuse et le passage en deuxième va à l'encontre de l'ambition du conducteur d'un moteur diesel. De même, la boîte manuelle à six rapports de série propose un passage de vitesse un peu imprécis et difficile.

Le confort au lieu de la sportivité

Comme le moteur, le châssis privilégie une conduite plus calme. Côté confort, il sera certainement difficile de dépasser l'Avensis dans sa catégorie. Cependant, ces propriétés ont été choisies au détriment des performances dynamiques. L'Avensis sous-vire facilement. L'ESP de série intervient certainement mais relativement tard. L'Avensis est disponible dans trois versions d'équipement, dont la première inclut déjà la climatisation, la radio CD et un système audio de grande qualité. Pour le nouveau diesel, Toyota a indiqué une consommation normale moyenne de 5,9 litres. Lors de notre essai, l'ordinateur de bord nous a indiqué une consommation supérieure de deux litres.

Conclusion

La version 2007 de l'Avensis est plus sûre d'elle et moderne. La Toyota a subi plus de 1 000 changements détaillés et paraît désormais plus mûre et adulte. Avec la nouvelle motorisation diesel, les Japonais veulent convaincre près de 18 pourcent des acheteurs de l'Avensis. Ainsi, si vous cherchez une berline confortable pour voyager, cette voiture vous servira à merveille. Pour les conducteurs ambitieux qui aiment une conduite plus rapide, nous leur recommandons le moteur diesel le plus puissant.

Prêt pour la prochaine étape

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