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Essai: Toyota Yaris – Pas qu’une simple mise à jour !

Quelques coups de bistouri ne suffisent plus à relancer la carrière d’une automobile ;  surtout quand il s’agit d’une citadine. Avec sa Yaris, Toyota en apporte la preuve ! La Yaris est l’une des stars du segment B en Europe. Elle est aussi la Toyota la plus vendue sur notre marché.

C’est dire si le constructeur japonais ne pouvait pas se permettre de louper son passage par la case « restylage ». Question design, Toyota n’y est pas allé de main morte. Extérieurement, le choc est frontal. Pour sa face avant, la Yaris s’inspire de celle de la citadine Aygo. Cette face est mise en valeur par un dessin en croix délimitant les parties haute et basse. Elle est donc plus expressive. La partie arrière, quant à elle, évolue en douceur avec notamment l’apparition d’un bouclier redessiné et d’un diffuseur. Enfin, en fonction du niveau de finition (on en compte aujourd’hui cinq !), la Yaris recourt à des optiques dont le dessin intérieur a changé et à des feux LED.

Chaleureux intérieurs

L’habitacle évolue, lui aussi, dans le bon sens. La Yaris ne se contente pas que d’une planche de bord redessinée. Celle-ci a aussi été rehaussée et se dote désormais d’un rangement fermé. En prime, le mobilier de bord fait la part belle à des éléments moussés qui améliorent la qualité perçue. Enfin, avec les nouvelles finitions Style et Lounge, on apprécie que la planche de bord et les contre-portes puissent être de la même couleur. Question habitabilité, il n’y a bien sûr rien à signaler. Le coffre, pour sa part, propose toujours un volume de 286 litres, extensible à 710 litres.

Moteurs revus

Pour animer la Yaris, on a le choix entre quatre motorisations. Les 1.0 VVT-i (69 ch), 1.33 VVT-i (99 ch) et 1.5 VVT-i Hybrid (100 ch) carburent à la « 95 sans plomb » tandis que le 1.4 D-4D (90 ch) s’en remet au diesel. Les blocs 1.33 VVT-i et 1.4 D-4D profitent de modifications visant à réduire les bruits et vibrations. Le trois cylindres 1.0 VVT-i se voit, quant à lui, offrir une nouvelle gestion de l’admission qui lui permet de réduire sa consommation à 4,3 l/100 km et de limiter ses émissions de CO2 à 99 g/km. Le moteur hybride, enfin, a également été quelque peu retravaillé. Le résultat ? Ses émissions de C02 chutent de 79 à 75 g/km et sa consommation moyenne est officiellement de 3,3 l/100 km.

Conduite responsable

Vendue à 18.375 € TVA comprise, la Yaris Hybrid apparaît comme une bonne affaire. Après quelques kilomètres à son volant, on réalise d’ailleurs qu’elle se montre toujours aussi confortable ; les suspensions retravaillées filtrant au mieux les inégalités du réseau routier. De plus, on ne ressent pas les 80 kilos du pack de batteries logé sous les assises. L’effet « tape cul » n’est donc pas d’actualité.

En ville, en s’amusant à évoluer en mode 100 % électrique, on découvre avec plaisir que les phases de fonctionnement de ce mode sont un rien plus longues. Elles s’expliquent par le fait que Toyota ait revu la gestion électronique du groupe hybride. On apprécie donc à sa juste valeur le fait de jouir d’une conduite silencieuse et assurément relax. Par contre, lors de manœuvres en ville, on regrette que le rayon de braquage soit important ; 11,6 mètres lorsque la Yaris s’équipe de jantes de 16 pouces. Cela dit, si la ville est son aire de jeux favorite, la Yaris Hybrid n’a pas peur d’effectuer de longs trajets sur autoroutes. Elle se révèle même assez agréable ; à condition de ne pas rouler pied au plancher. Car, lorsqu’on la brusque, l’agrément n’est plus le même ; la faute à la transmission continue augmentant trop fortement le régime moteur lors de fortes accélérations. Bref, l’adoption d’une conduite zen est recommandée si l’on veut éviter d’avoir une tête comme un seau à l’arrivée.

Prêt pour la prochaine étape

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