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Interview: John Walton, Spyker – "Vendre 500 voitures par an"

"Nous sommes des survivants", dit John Walton, directeur commercial du constructeur néerlandais de voitures de sport Spyker. A Genève, la marque a présenté la B6 Venator Concept, concurrente potentielle de la 911. "Nous voulons en vendre 500 par an".

Avec la B6 Venator Concept, Spyker redonne des signes de vie après une existence marginale et la débâcle Saab. Avec ce projet de nouveau modèle, viennent de nouvelles ambitions.

AS24: Combien de voitures voulez-vous vendre par an, et à qui?

John Walton: "Les marchés les plus importants pour les voitures de sport restent à ce jour les USA, le Royaume Uni et l'Europe. L'Angleterre est dans une passe difficile, ce qui rend pour nous l'Europe primordiale. Nous espérons pouvoir intégrer les marchés à forte croissance. Pour notre avenir, il est indispensable d'être présents en Russie, sachant le nombre d'Audi, de Bentley et de Porsche qu'on y vend. A partir de 2014, nous espérons vendre 500 voitures chaque année à travers le monde.

Comment et où allez-vous produire vos véhicules?

"Nous communiquerons bientôt le lieu de production de la B6. L'Aileron C8 est fabriquée aux Pays-Bas, à Zeewolde, le berceau de Spyker. Il y a une chance que nous y restions mais les conditions économiques jouent évidemment un rôle capital dans les choix que nous devrons faire. Nous sommes actuellement en pourparlers avec des noms très connus qui collaboreraient tous volontiers avec nous."

Jusqu'il y a peu, Spyker affichait un déficit annuel après l'autre. Comment allez-vous retourner la situation?

"En augmentant le volume. Ca nous donnera une plus grande marge de manœuvre. Mais c'est naturellement toujours une question de survie et survivre est ce que nous avons fait jusque-là. Dans une situation très difficile, je le souligne tout de même. Mais nous sommes toujours là et bien d'autres ne peuvent plus en dire autant. Avec 500 voitures par an, nous aurions de la marge. Idéalement, je voudrais conserver notre caractère très exclusif. J'adorerais avoir 500 commandes mais ne produire que 499 voitures. Et les bénéfices nous permettraient surtout d'investir dans de nouveaux modèles.

Et quels seraient-ils?

"Nous continuerons avec l'Aileron. Nous allons en fabriquer 50 dans les 12 prochains mois. Puis nous voulons lancer la production de la Venator l'an prochain à raison de 500 par an. Mais même avec moins que cela, nous ferons des bénéfices et nous pourrons grandir. Le marché est aujourd'hui à son niveau de 2009 mais il reste encore un long chemin à parcourir. Nous avons surtout ne nombreux concurrents de qualité. Il n'y a pas beaucoup d'amateurs dans cette portion du marché, tout le monde propose des choses très qualitatives."

Et quid d'un SUV?

"Nous l'avons dévoilé il y a six ans (Spyker D12 Peking to Paris). Il est toujours parmi les projets. Nous avons l'intention de le commercialiser mais ça ne sera pas possible avant la fin 2015. Ce que nous voulons, c'est développer nos voitures nous-mêmes. On sait qu'il y a un marché pour les SUV de grand luxe mais je pense que peu de marques peuvent s'y illustrer. Ce que Porsche a fait avec le Cayenne est phénoménal. Et c'est parmi la clientèle Cayenne que ne nous vois bien jouer un rôle, tout en visant encore un cran au-dessus. C'est là notre idée, faire un SUV de luxe de la même manière qu'on peaufine une voiture de sport."

Allez-vous revenir en sport automobile?

"Absolument! Le sport est inscrit dans notre ADN. Je pense que peu de gens savent que dans les années 1900, les Spyker étaient les voitures les plus rapides du monde. Avant Saab, nous avons réussi à faire revenir Spyker au Mans avec un certain succès. Les résultats étaient très respectables. Donc oui, le sport automobile jouera un grand rôle dans notre avenir, et pas seulement en termes de marketing. Nous avons aussi l'intention de développer des "Cup Cars" pour nos clients. Car nous savons que nos clients ne veulent pas seulement conduire leur Spyker, ils veulent faire la course avec. Et à l'avenir, nous voulons répondre à cette demande."

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