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Présentation: Toyota iQ – 4 places dans le format d’une Smart

Il faut reconnaître le grotesque de la situation: dans la majorité des trajets motorisés, une à deux personnes sont à bord de véhicules pour la plupart beaucoup trop gros, et une fois à destination, un conducteur de 80 kg trépigne dans ses deux tonnes d’acier à la recherche d’une place de parking.

Il faut reconnaître le grotesque de la situation: dans la majorité des trajets motorisés, une à deux personnes seulement sont à bord de véhicules pour la plupart beaucoup trop gros, et une fois à destination, un conducteur de 80 kg trépigne dans ses deux tonnes d’acier à la recherche d’une place de parking. Une Smart Fortwo serait en fait la solution idéale. Rares sont toutefois les automobilistes qui peuvent se satisfaire de la deux places dès lors que, de temps à autre, ils souhaitent pouvoir embarquer trois ou quatre passagers. Toyota propose aujourd’hui un compromis intéressant avec son iQ. La future citadine de 2,99 mètres accueille quatre personnes et n’implique en aucune manière un quelconque renoncement.
Sur le seul plan optique, l’iQ s’apparente pratiquement à un modèle adulte. La silhouette de la trois portes d’une hauteur de 1,50 mètre rappelle sans équivoque la Smart Fortwo, mais le petit lutin de Toyota résulte d’une conception d’une indépendance rafraîchissante. À l’avant et à l’arrière, les arêtes tranchées des phares surprennent. Au lieu d’une grande calandre, le tablier avant est barré d’une fente d’aération qui, alliée aux éléments de phares en trois dimensions, forme un sourire quelque peu moqueur. Avec ses tours d’aile élargis, ses seuils latéraux et ses grandes jantes 16 pouces, l’iQ se donne en outre des allures de robustesse et de préciosité.

Épuré et élégant

Un effet de haute qualité et de modernité se dégage également de l’intérieur, où un éventail de couleurs et de surfaces crée une ambiance de bien-être. Les fonctions essentielles sont réunies autour et à l’arrière du volant, d’une forme aplatie dans le bas, ainsi que dans une zone de commande triangulaire juchée au sommet de la console centrale.

L’iQ comporte à l’avant deux sièges individuels haut de gamme et à l’arrière une large banquette équipée de deux appuie-têtes et deux ceintures. Si le convoyeur fait coulisser son siège au maximum vers l’avant, un adulte devrait bénéficier d’un dégagement aux genoux suffisant à l’arrière. Un quatrième passager ne dispose par contre que d’un espace limité pour les jambes derrière le conducteur, et cette place devrait donc être réservée à un enfant. La banquette arrière peut par ailleurs être rabattue dans un rapport 50/50, et lorsque la moitié du dossier arrière reste relevée, trois passagers et quelques bagages peuvent trouver place dans l’iQ.

Exploitation intelligente de l’espace

Dans le souci d’une exploitation aussi optimale que possible de l’espace exigu de l’iQ, Toyota s’est torturé les méninges en ce qui concerne les rangements. Ainsi, la forme asymétrique du tableau de bord, la minceur des dossiers des sièges avant, le réservoir sous le plancher, un système d’aération compact et de petits organes de direction garantissent que le moindre recoin est mis à profit au mieux.

Alors que la Smart Fortwo peut se targuer d’un espace satisfaisant grâce à son moteur à l’arrière, dans l’iQ, le moteur est installé à la proue. Un différentiel spécialement conçu à cette fin, entre autres, devrait malgré tout permettre de garder un espace moteur extrêmement restreint, avec un gain de place de 10 centimètres en longueur par rapport à la Yaris dotée d’un différentiel traditionnel. De plus, les roues avant ont pu être repoussées grâce à ce nouveau différentiel jusqu’aux angles extérieurs extrêmes du véhicule et le porte-à-faux reste donc limité.

5 étoiles en ligne de mire

Une petite voiture avec un moteur à l’avant ne fait pas réellement penser à un cocon de sécurité mobile. Les jambes des passagers avant pourraient en particulier subir de graves conséquences en cas de collision frontale. À ce jour, Toyota n’a pas encore soufflé mot de la technique de sécurité, mais le constructeur ambitionne une cote de 5 étoiles au test EuroNCAP.

Toyota n’a pas encore révélé d’informations détaillées non plus sur les entraînements et les performances routières. Deux moteurs essence et deux diesel devraient être prévus, qui seront certainement associés à une transmission manuelle classique. Pour la motorisation la plus économique, Toyota annonce une émission de CO2 de 100 grammes au kilomètre, ce qui correspond à une consommation d’un peu plus de 4 litres aux 100 kilomètres. Il est pour l’instant exclu d’implanter dans l’iQ un entraînement hybride ou même purement électrique.

Arrivée au début 2009

Toyota entamera la production de l’iQ à partir de la fin 2008 et la cadette de la marque sera exposée chez les concessionnaires dès le début 2009. Aucune indication de prix n’a encore filtré, mais l’iQ devrait davantage se positionner pour son style que pour ses caractéristiques de véhicule minimaliste économique. Ainsi, un prix d’entrée de gamme dépassant les 10.000 euros est plus que probable.

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Prêt pour la prochaine étape

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