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Prise de contact: Audi A3 Cabriolet – Esprit léger

Les fans de cabriolets à capote en tissu sont apparemment nombreux dans le segment des compactes. Pourquoi sinon Audi sortirait-il un cabriolet à capote souple, en même temps que BMW d’ailleurs, à contre-courant de la mode des toits en dur?

Les atouts du textile sautent aux yeux et ses inconvénients sont faibles. Nous avons essayé l’A3 Cabriolet avec le nouveau moteur TDI Common Rail. L’on peut faire le tour des marques: pratiquement toutes exposent aux premières loges l’un de ces cabriolets à toit en acier si majestueux. En y regardant d’un peu plus près, leurs désavantages sont toutefois flagrants. Ainsi, le design du véhicule est souvent moins avancé, le pare-brise s’étend la plupart du temps au-delà de la tête du conducteur et le poids total bat des records dans cette catégorie du marché. Adieu la sensation cabriolet!

Un changement rafraîchissant

Dans ce paysage, la nouvelle Audi A3 Cabriolet apporte, grâce à sa conception de toit prétendument obsolète, un changement rafraîchissant. Elle est en effet dotée d’un toit souple, de haute qualité et ultraléger, qui, en neuf secondes, se replie en forme de Z derrière les sièges du fond. Détail astucieux, comme sur la TT, la garniture textile se passe de couvre-capote.

Sur le plan technique également, l’A3 Cabriolet est un régal. Elle se termine à l’arrière par un petit capot de coffre original, flanqué de feux aux arêtes que l’on dirait coupées au couteau, qui participent eux-mêmes au dynamisme de la ligne latérale. À l’avant, elle jouit d’une modernisation substantielle caractérisée par des contours plus affirmés. Ses proportions sont donc harmonieuses.

Malgré tout, l’on peut émettre un regret: à l’heure actuelle, le dispositif de recouvrement s’escamote en un clin d’œil derrière les sièges du fond en cas d’urgence. En principe! Dans l’A3, il faut compter avec deux arceaux fermement campés derrière les sièges. Ils se marient au style général dans leur apparence aluminium, mais n’en dégradent pas moins le champ de vision vers les côtés et l’arrière. Ce handicap pour le regard s’explique officiellement en ce que seule cette solution permet de rabattre le dossier arrière à raison de 50/50. Le coffre pourrait même accueillir ainsi un vélo tout-terrain avec les roues démontées. Merci bien, mais au rayon des breaks, il y a mieux.

À moitié ou entièrement automatique

De série, l’A3 est coiffée d’après le catalogue d’une capote à deux couches semi-automatique. Le conducteur doit en fait actionner une commande centrale qui sépare la capote et l’encadrement des vitres, à l’ancienne. Après cette manipulation seulement, la toile de tout juste 2,20 mètres se rétracte d’une simple pression sur un bouton. Il y a aussi une capote acoustique à trois couches à fonctionnement entièrement automatique. La capote peut alors être repliée dès qu’on le souhaite et jusqu’à 30 km/h. Bien entendu, l’A3 n’atteint pas le niveau d’insonorisation d’un bon (!) cabriolet à toit en acier, mais dans l’ensemble, les nuisances sonores restent modérées.

Nouveau TDI dans l’A3

Si le TDI est nouveau, c’est notamment parce qu’il est doté d’un nouvel entraînement. Le choix d’un moteur diesel dans un cabriolet passait autrefois pour une alliance contre-nature inélégante et bruyante, mais aujourd’hui la combinaison est monnaie courante. L’A3 Cabriolet 2.0 TDI le confirme et voit pour la première fois le TDI Common Rail de 2 litres utilisé dans la série A3.

Dans un cognement sourd et pauvre en vibrations, il joue la mélodie de l’économie de carburant. L’on ne peut contester qu’un six cylindres rugissant compose une musique de fond plus attrayante, mais le TDI remplit honnêtement son office. Il offre en outre un plateau de couple de 320 newtons-mètres entre 1750 et 2500 tours et culmine à la puissance maximale de 140 CV à un régime modeste de 4200 tours, le passage de rapports s’imposant au plus tard à ce stade. Le moteur diesel actuellement le plus puissant de la gamme accomplit le sprint standard en 9,7 secondes et il peut se hisser en pointe à un peu plus de 200 km/h.

Le puissant TDI s’accompagne idéalement du système S-Tronic, ainsi qu’Audi appelle désormais la boîte à engagements directs. Alors qu’une légère interruption de la pression d’alimentation se fait ressentir après chaque passage de rapport à pleine puissance dans l’ancien TDI à pompe d’injection, ce phénomène est totalement étranger au CR-TDI à technologie DSG. Ingolstadt indique une consommation de 5,6 litres de diesel pour la déclinaison DSG, un chiffre qui peut être respecté avec la conduite détendue qui sied à un cabriolet.

Châssis apte aux compromis

Le châssis de série a été adapté dans le sillage de la personnalité générale de la voiture. Même avec les jantes 17 pouces en aluminium - recommandée ne serait-ce que dans un souci esthétique - l’ajustement se révèle une réussite. Avec le train avant McPherson et le train arrière à quatre bras par roue, il navigue habilement entre une rigidité sportive et un équilibre confortable. Une symbiose tout bénéfice pour les occupants. Le surpoids de quelque 120 kg par rapport aux autres modèles A3 contribue à assurer un confort d’une grande souplesse.

Espace relativement généreux

Le confort règne également dans l’habitacle. L’A3 Cabriolet peut se targuer de détails dont sont (encore) dépourvues ses homologues fermées, parmi lesquels les commutateurs plus élégants et plus modernes en dessous de l’afficheur MMI, les anneaux en plastique de couleur chromée autour des ouïes de soufflerie, ainsi que les commutateurs lumineux empruntés à la R8 et à la TT et un nouveau graphisme du cadran combiné. L’impression donnée par les matériaux se passe de commentaires: elle est pour ainsi dire parfaite.

Comme à l’accoutumée dans l’A3, l’espace à l’avant est généreux. Les sièges sport procurent une retenue irréprochable dans les courbes et un bon appui aux jambes. Le volant coulisse largement en profondeur et peut adopter un large éventail de réglages en hauteur. L’arrière est plus étriqué, mais comme dans la BMW Série 1, des adultes de grande taille peuvent tout de même voyager dans un relatif confort sur les sièges arrière de l’Audi. Capote ouverte, ils devront toutefois s’y accommoder des bourrasques.

Sensation cabriolet

Une authentique sensation cabriolet se découvre également à l’avant même en-deçà de la barre des 100 km/h pour autant que l’on baisse les vitres latérales et que l’on renonce au coupe-vent (de série sur Ambition) dans le coffre. Si les déflecteurs d’air sont tous montés, pas le moindre souffle d’air n’effleure par contre la peau lorsque la capote est ouverte. Cela tient notamment au pare-brise incliné à plat pour un conducteur encapuchonné dont la tête, s’il est proche du volant, frôle le bord supérieur du pare-brise. Une sensation cabriolet d’un autre ordre réside néanmoins dans la tendance au tremblement, que même Audi ne peut naturellement éliminer entièrement dans un cabriolet.

LED tous azimuts

L’A3 Cabriolet fourmille de LED longue durée à forte intensité lumineuse. Les nouveaux rétroviseurs extérieurs sont chacun garnis d’un mince bandeau de clignotants à LED. Les feux arrière scintillent également de tiges de fibres optiques et de LED dans le style rectangulaire typique d’Audi, et à l’avant, l’éclairage de jour à technologie LED affiche l’allure agressive propre à Audi. Mais uniquement pour les acheteurs qui se sont offert les phares au xénon, les modèles à feux halogènes étant équipés de feux de jour à lampes à incandescence.

Attraction et Ambition

Deux gammes d’équipement se côtoient, à savoir l’Attraction sur la première marche et son pendant sportif, l’Ambition. D’après les spécialistes du marketing d’Audi, le Cabriolet devrait (à nouveau) séduire une clientèle jeune et dynamique.

Malgré son jeune âge, ce public cible devrait toutefois être prêt à débourser au moins 29.000 euros pour accéder à l’univers de l’A3 Cabriolet. Ce prix correspond au 1.9 TDI de 105 CV, tandis que le 2.0 TDI de notre essai s’affiche à partir de 30.000 euros. Les partisans de l’essence ont quant à eux le choix entre le 1.8 TFSI de 160 CV et le fulgurant 2.0 TFSI de 200 CV. Enfin, le 1.4 TFSI de 125 CV nécessite encore un peu de patience.

À l’évidence, le prix de base est rarement le prix réellement payé. Si l’on opte pour le luxe de l’Attraction, qui comprend la capote acoustique, les sièges chauffants en cuir alcantara, la radio «Concert», la pré installation pour GSM, la climatisation automatique, les rétroviseurs extérieurs dégivrants et le régulateur de vitesse, l’on arrive à quelque 35.000 euros pour un 2.0 TFSI correctement équipé.

En bref

Les cabriolets lourdauds, c’est du passé. Une nouvelle légèreté s’empare à présent (à nouveau) du monde de l’automobile à ciel ouvert. Audi montre avec l’A3 Cabriolet que le design élégant et intemporel, la fonctionnalité pratique et le réel plaisir du cabriolet peuvent s’accorder à l’unisson.

Le modèle 2.0 TDI suscite l’enthousiasme par sa capote légère, son nouveau moteur économique qui démarre sur les chapeaux de roue en conjonction avec la boîte à engagements directs S-Tronic et son châssis équilibré. À l’opposé, l’on peut regretter les arceaux hideux, le pare-brise s’étirant excessivement vers l’arrière, la tendance au tremblement de la carrosserie et le bruit du diesel omniprésent en filigrane.

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