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Prise de contact: Bugatti Veyron Grand Sport – Jouissance pure

Savoir garder la tête froide, ça fait partie des qualités requises pour être essayeur automobile. C'est du moins ce que je pensais avant de recevoir les clefs de la Bugatti Veyron Grand Sport. Un monstre de 1.001 chevaux qui file à plus de 400 km/h qui m'a pris au piège!

Il vaut mieux savoir rester raisonnable quand on prend la route au volant de ce qui n'est rien moins que le nec plus ultra de la production automobile actuelle. Sur tous les plans. Quand vous jetez un oeil sur les spécifications techniques du monstre de Molsheim, deux caractéristiques sautent immédiatement aux yeux : la monocoque en fibre de carbone et le groupe propulseur. Celui-ci n'est rien moins qu'un V16 8 litres accouplé à une boîte 7 vitesses à double embrayage. A y regarder de plus près, cette monocoque ressemble à une fusée dans laquelle on peut prendre place à deux.

Théorie

Au premier coup d'oeil, on peut difficilement imaginer que la Bugatti Veyron Grand Sport coûte 1,4 million d'euro. Dépourvue d'accessoires ostentatoires comme des spoilers ou des prises d'air, elle ne joue pas la carte de l'esbroufe. Les lignes de cette Bugatti sont la douceur même. L'avant de la carrosserie est bien dominé par cette énorme grille de refroidissement, mais les autres prises d'air sont discrètes.

Cet esprit versé vers l'esthétisme pur se retrouve également à bord. Ici, pas de boutons à profusion et de commandes pour régler les différents paramètres. A côté du levier de vitesse trône un seul bouton, celui du «launch control». Le cahier des charges remis par Ferdinand Piëch aux créateurs du produit le plus exclusif jamais créé par le groupe Volkswagenne devait comporter que deux mots : performance exclusive. La fonction précède la forme. Un privilège que seuls 350 acheteurs sont prêts à payer.

Sur la route

Trouver la bonne position de conduite aux commandes de la Bugatti est un jeu d'enfant. Le mince volant offre une bonne préhension et les palettes du changement de vitesse tombent parfaitement sous les doigts. L'automatisme reprend le dessus lorsque le moteur atteint le limiteur de régime. Tout est conçu pour que vous puissiez vous concentrer sur votre tâche principale: domptez le fauve!

Aux commandes de la Grand Sport, vous entendez l'air s'engouffrer vers le moteur pour gaver les gros turbos. Le bruit du moteur et la sonorité de l'échappement sont bien plus présents que dans le coupé. La réponse à l'accélérateur est moins brutale que dans certaines voitures de sport à la puissance deux fois moindre. La longue course de l'accélérateur permet un dosage précis. Sur la route, je prends d'abord le temps de m'habituer aux dimensions de la Veyron – exactement deux mètres de large ! – avant de filer vers l'autoroute.

Poids lourd

A la manière de Mohammed Ali, la Bugatti Veyron met ses deux tonnes en mouvement. La vitesse augmente à un rythme tel qu'on se croirait aux commandes d'une machine à accélérer le temps. Il faut avoir l'oeil rivé sur le compte-tours ou scruter les variations du régime moteur pour se rendre compte que la boîte DSG a changé de rapport.

La force centrifuge dans les virages est déconcertante. Pour le conducteur, pas pour la voiture. Et le petit tachymètre a seulement flirter avec les 250 km/h. L'autoroute paraît étroite. Les virages sautent au visage et semblent soudainement plus serrés qu'au premier abord. Enfin, pas pour la Veyron qui répond parfaitement à vos injonctions. L'assurance avec laquelle elle se sort des situations difficiles vous met en confiance. La Veyron s'agrippe fermement à l'asphalte et rien ne semble pouvoir la faire décrocher. Pas une goutte de sueur sur le front du conducteur. Les mains ne sont pas moites, même à plus de 200 km/h. Ça paraît fou, mais la situation est toujours sous contrôle.

PS : pour celui qui se soucie de l'environnement, il est évident que cette Bugatti Veyron a l'image d'un désastre écologique. La consommation moyenne normalisée atteint 25 l/100 km. Mais le kilométrage annuel moyen d'un tel bolide ne dépasse pas 5.000 km. Ce qui correspond à 3 tonnes de CO2 par an. Une VW Golfessence (115 chevaux) consomme en moyenne 7 l/100 km. Lorsqu'elle parcoure 20.000 km par an, elle rejette 3,3 tonnes de CO2. Et il y a bien plus de Golf que de Veyron sur nos routes !

Prêt pour la prochaine étape

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