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Prise de contact: Dacia Sandero – Une bonne voiture à bon marché

Il faut le reconnaître: les voitures sont envahies de luxe. Réglage des sièges électriques, volant chauffant, radio numérique et récepteur télévision. Où sommes nous vraiment? Dans une voiturechargée de rallier un point A à un point B ? Ou plutôt dans un salon qui ne saurait dépasser les 25°C.

La Dacia Sandero plaide pour un retour à l'essentiel, et répond clairement à la question. L’Homme n’aime pas devoir se priver. De beaux vêtements, des mets coûteux, des voitures luxueuses - l’industrie de la publicité nous projette tout ce que nous pouvons avoir. Et nous devrions renoncer à tout cela ? Acheter une voiture dont la version de base n’a même pas de direction assistée ?

Au prix d’un frein

Et pourquoi pas! Avec la nouvelle Sandero, la filiale de Renault, Dacia, commercialise exactement ce qu’on entendait auparavant par le mot voiture: quatre roues, quatre portes, un moteur raisonnable. Cela suffit, le reste n’est qu’un luxe superflu. Dans une nouvelle campagne publicitaire, Dacia montre ce que l'on peut s'offrir chez les autres constructeurs pour le prix d'une Sandero: ainsi, chez Porsche, on ne peut même pas se payer un frein !

Axée sur l’essentiel

Si l’on ne commande pas d’éléments en options, on peut faire l’acquisition de cette nouvelle petite voiture roumaine pour 7.800 euros. L’équipement de base est réduit; on n’y trouve ni direction assistée ni verrouillage centralisé. Les rétroviseurs présentent un réglage manuel, comme autrefois, et le volant n'est pas réglable. Cependant, la place du conducteur est confortable, même pour les personnes de grande taille. Le siège est ferme et agréablement rembourré, mais dépourvu d’accoudoirs.

Ce sont surtout les passagers à l’arrière qui doivent s’habituer à la simplicité du véhicule. L’espace pour les jambes n’est pas très généreux, pour ne pas dire étroit. Conséquence d’une voiture qui ne fait pas plus de quatre mètres de long. En revanche, le coffre, d’un volume de 320 litres, s’avère assez généreux, bien que le seuil de chargement élevé soit gênant lors du chargement. En rabattant la banquette arrière, l’on obtient un volume de chargement de 1 200 litres.

Quant au tableau de bord, il fait davantage penser à Lidl qu’aux Galeries Lafayette. Pratique, fonctionnel et bien visible. Un aspect qui n'a rien d'affriolant, mais présente un plastique dur et froid d’aspect. Les finitions sont acceptables, et rien ne couine ou ne grince. De plus, avec ses nombreux espaces de rangement, la Sandero n’a rien à envier à bien des modèles d’entrée de gamme chez les autres constructeurs.

Pas de reprise

Ici, c’est un gros moteur essence quatre cylindres de 1,4 litres qui se charge de l’entraînement, et il remplit correctement sa tâche. Les 75 CV sont suffisants pour faire passer la Sandero - de seulement 1 111 kilos - de 0 à 100 km, en 13 secondes. Comme la plupart des petits moteurs à allumage par bougie, ce système d’entraînement n’est pas familier à la notion de « bonne reprise ». Rien d’étonnant, lorsqu’on considère le couple de seulement 112 newtonmètres à 3000 Trm. Lorsqu’on passe rapidement les cinq vitesses de la boîte quelque peu pâteuseet que l’on maintient le régime de l’entraînement, on avance sans peine.

Pour 700 euros de plus, on peut acquérir l’équipement « Ambiance » plus soignée. On bénéficie alors d'une direction assistée et d'un système de verrouillage centralisé, ainsi que de ceintures réglables en hauteur, à l’avant. À cela peuvent s’ajouter d’autres options, la climatisation manuelle pour 890 euros, et la formule électro incluant le verrouillage centralisé et le système de vitres électriques qui coûte 240 euros.

Pour les longs trajets

Le plus gros des deux moteurs proposés est uniquement disponible dans la version haut de gamme Prestige, à 10 900 euros. Ce moteur de 1,6 litres s’avère plus nerveux que celui de la version de base, mais se montre à peine plus puissant, avec 87 CV et 128 Nm. Selon les indications du constructeur, il permet à la Sandero de passer de 0 à 100 km/h en 11,5 secondes et de rouler jusqu’à 174 km/h, contre 161 km/h pour le moteur de 1,4 l.

Les personnes effectuant souvent de longs trajets sur l’autoroute se réjouiront de la vitesse maximale élevée que présente ce véhicule. En revanche, dans la circulation en ville, la différence se fait peu sentir. Avec une consommation de 7,2 contre 7,0 litres d’essence aux 100 Km, l’augmentation de la consommation reste modérée. Mais, en toute honnêteté, ces valeurs – qui sont de toute façon assez importantes - ne sont atteintes par aucun des moteurs en pratique. Leur avidité de régimes élevés est en opposition à cela.

En série, la gamme Prestige présente des anti brouillards ainsi que la formule avec vitres électriques à l’avant et verrouillage centralisé. Toutes les autres options sont en supplément. La liste des options est complétée de vitres électriques à l’arrière, pour 140 euros, et d’un lecteur MP3 de 320 euros pour le lecteur CD. Si l’on considère le tout, l’on arrive à un prix de 11.820 euros – 4.020 euros de plus que pour la version de base. Elle ne s’appelle pour « Prestige » sans raison.

Pas d’ESP

Dès 2009, Dacia proposera également un moteur diesel de 1,5 litres, disponible en 68 et 86 CV. En revanche, aucun système d’ESP ne sera proposé. Même dans les versions les plus chères, le système anti patinage doit être commandé à part. Dans la version de base, seuls le système ABS et deux airbags frontaux assurent la protection des passagers et du véhicule.

La Sandero présente un châssis tout à fait correct, qui offre une bonne stabilité malgré le léger déport dans les virages. En outre, si le conducteur force un peu trop, la Dacia le remet en place grâce à un sous virage, facile à contrôler. Cependant, la conception confortable n’est pas sans motif. Le marché principal de la Dacia est l’Europe de l’Est, et les rues là-bas sont souvent en piteux état. De même, là-bas, il est probable que personne ne se soucie que la direction ne soit pas aussi exacte qu'une horloge suisse.

Résumé

Ne gardez que l'essentiel! Renoncez aux sièges massants et au système d'aide au parking, au coffre à fermeture électrique et aux systèmes de démarrage sans clef. C'est vrai, ce sont des accessoires bien agréables, qui facilitent la vie chez les voitures modernes. Mais ils ne sont pas indispensables. Grâce à la Sandero, l’on retourne à l’essentiel du moyen de transport. Cette voiture robuste offre tout ce qui est nécessaire. Seul élément important qui n’est disponible qu’en option: la direction assistée. Surtout pour circuler en ville, il est recommandé de s’autoriser ce luxe. Quant à tout le reste, on peut y renoncer.

Prêt pour la prochaine étape

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