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Prise de contact: Dodge Journey – Pépères s’abstenir

Il y a un peu plus de sept mois, en automne, la Dodge Journey faisait ses débuts au Salon Automobile (IAA) de Francfort. Ce van spacieux a fait déjà son apparition chez les concessionnaires, en offrant une alternative pratique au Chrysler Grand Voyager aussi déjà disponible.

Son style très particulier et ses nombreux espaces de rangement convaincront surtout les jeunes pères, pour lesquels un van apparaît bien trop conservateur.
Jusqu’ici, Chrysler proposait deux modèles dans cette gamme: le Voyager et le Grand Voyager. Ces derniers existent toujours; ils ont même été rafraîchis depuis peu. Toutefois, le Voyager a été confié à la filiale Dodge, qui lance à présent sur le marché un van spacieux du nom de Journey. Néanmoins, l’ancien modèle de Chrysler et le nouveau de Dodge se partagent seulement le groupe cible, car le Journey est un véhicule entièrement autonome s’inspirant des Dodge Avenger et Chrysler Sebring et n’a rien à voir avec son « prédécesseur ».

Les portières latérales coulissantes ont disparu

Les différences commencent dès l’entrée « en matière »: l’ère des portes coulissantes est révolue. On entre dans le Journey par des portières classiques. D’ailleurs, les portières arrière s’ouvrent presque en angle droit, facilitant ainsi grandement l’accès (y compris à la troisième rangée de sièges amovibles dans l'espace arrière). De plus, les sièges de la deuxième rangée sont rabattables vers l'avant en un tournemain, de manière à créer un large espace dans tout l’arrière du véhicule. Toutefois, comme pour la plupart des « 7 places », seuls des passagers de petite taille ou des enfants devraient prendre place à l’arrière de la Journey, longue de 4,88 mètres, du moins, pour les longs trajets. Détail pratique: les trois rangées de sièges sont installées en paliers vers l’arrière; ainsi tous les passagers disposent d’une bonne perspective.

Les points forts du Journey sont faciles à énumérer: espace de rangement et flexibilité. Il n’est pas un recoin que les ingénieurs n’aient utilisé pour aménager un rangement supplémentaire pour boissons ou des menus objets. Ainsi, les sièges de la deuxième rangée peuvent être soulevés pour y caser des cartes routières. Mieux encore: chacun des deux passagers arrière pose les pieds sur un double fond dans lequel peut disparaître une douzaine de canettes. Si deux personnes seulement prennent place à l’arrière, l’appui de la place du milieu, rabattu, peut servir de rangement ou d’accoudoir.

De nombreuses possibilités

Les deux sièges de la troisième rangée peuvent être rabattus au niveau du sol. Derrière, dans le plancher du coffre, se trouve un autre compartiment de rangement. Un simple câble de transmission permet de redresser la banquette arrière séparée en deux. Pour plus de confort, l’appui central s’ajuste dans l’inclinaison des sièges rabattus. Bref, le Journey s’adapte parfaitement aux exigences de chacun. Il peut même être converti en camionnette: si les deux rangées arrière de sièges sont rabattues, le Dodge a une capacité de 2.296 litres.

Tout est donc pour le mieux. Cependant, à quoi bon atre flexible si la qualité ne suit pas ? Les ingénieurs y ont vraiment réfléchi en profondeur. Le plastique dur, trop souvent décrié pour l’habitacle, a fait place aux plastiques moussés, la qualité de finition a été améliorée, le nombre de câbles et de pièces mobiles a été réduit. En revanche, ce qui n’est absolument pas réduit, c’est le nombre de boutons et d’interrupteurs sur la console centrale. Mais ce sont surtout les accessoires de divertissement qui requièrent un peu d’habitude, avant de les maîtriser tous.

En parlant de divertissement, les passagers de la banquette arrière ont la possibilité de regarder des DVD ou de jouer à des jeux vidéo sur un écran repliable dans le toit. En outre, afin que le conducteur puisse garder un œil sur ses passagers, les constructeurs ont superposé au rétroviseur central un deuxième qui permet de voir ce qui se passe à l'arrière.

Pour les pères aventuriers

Vu de l’extérieur, le Journey est particulièrement anguleux, ce qui a toujours été la marque de fabrique de Dodge. Les Américains ont conçu ce style viril pour plaire aux grands gaillards qui (pour une raison ou une autre) ont soudain des enfants mais pour qui un van conventionnel fait bien trop « pépère ». C’est ici qu’apparaît fièrement le Journey, avec ses grands phares carrés et sa large grille de radiateur. En regardant l’arrière, ce sont les phares haut placés qui dominent. Un petit déflecteur à l'arrière du toit apporte un soupçon de sportivité.

On ne se pose pas longtemps la question de savoir quel est le moteur le plus adéquat: c’est un diesel. Certes, Dodge propose, par souci d'être complet, un moteur essence de 2,4 litres développant 170 CV, mais même les experts marketing ne s’attendent pas à une explosion des ventes pour ce modèle. C'est pourquoi le modèle avec moteur à essence est exclusivement équipé d'une boîte à cinq vitesses. On portera plutôt son choix sur le modèle diesel de 2 litres, que Dodge achète chez VW. Ce bloc moteur installé sur les modèles les plus divers développe 140 CV et 310 newtons-mètres entre 1.750 et 2.500 tours/minute.

Impossible de ne pas l'entendre

Ce quatre-cylindres n’est pas vraiment du genre discret; après tout, il fonctionne encore selon le procédé d’injecteurs-pompe déterminé par le modèle de voiture. A cela s’ajoutent les bruyantes tuyères du turbocompresseur lorsque celui-ci met le moteur sous pression. En contrepartie, il entraîne le lourd Journey d’1,7 tonne avec puissance, surtout lorsqu’il est combiné avec le double embrayage en option. D’ailleurs, les Américains ne l’achètent pas chez VW, mais misent sur un système d’embrayage à six vitesses rapide et harmonieux.

Le centre de gravité haut perché du Journey dissuadera à lui seul tout conducteur de vouloir enchaîner les virages. Dès lors, le véhicule se concentre plutôt sur le confort. En effet, pour des changements de direction rapides, le couple suspension-amortisseurs n’est pas assez performant. En revanche, au quotidien, le conducteur sera ravi de voir que le Dodge gomme ces imperfections avec brio. Il est bon à savoir que la direction est directe, ce qui procure au conducteur un bon contact avec la route et lui permet une réponse appropriée.

De nombreux modèles

Alors que le modèle essence est disponible uniquement en modèle de base (à partir d’environ 24.000 euros), Dodge propose trois modèles diesel, à partir d’environ 26.000 euros. La gamme Journey débute avec le modèle SE équipé d’une boîte manuelle à six vitesses, de vitres électriques, de la climatisation, d’une radio avec boîtier pouvant contenir six CD, de jantes en acier de 16 pouces et d’un filtre à particules diesel. Le modèle moyen SXT laisse aux clients le choix entre une boîte de vitesses manuelle (+/- 29.000 euros) et une boîte automatique ( +/- 31.000 euros).

Enfin, pour presque 35.000 euros, la version R/T ne laisse pratiquement rien à désirer. Elle est d’emblée équipée de la transmission DCT et dispose d’un régulateur de vitesse, de l’éclairage intérieur DEL, de feux antibrouillard, d’un ordinateur de bord, d’une décoration partiellement en cuir, d’un toit ouvrant et de roues en alu de 19 pouces. Mais attention: la troisième rangée de sièges ainsi que le système de navigation ne sont disponibles que sur les deux modèles haut de gamme.

Conclusion

Le Journey est clairement l’alternative idéale au Grand Voyager, qui fait plus de cinq mètres de long. Même si le Dodge ne propose pas autant de gadgets ni de commodités que son grand frère, il convainc par ses nombreux espaces de rangement et sa grande flexibilité. Ce sont surtout les familles avec enfants qui se réjouiront des nombreux rangements et casiers pour toutes sortes d’objets. Les papas conducteurs auront également beaucoup de plaisir à conduire ce modèle équipé d’un moteur diesel VW présentant de bonnes performances de consommation.

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