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Prise de contact: Skoda Superb – Dans la cour des grands

Les berlines aux couleurs emblématiques se dressent là dans un alignement parfait, comme si elles n’attendaient qu’une chose, à savoir que les riches et les puissants de ce monde s’installent sur leurs sièges arrière pour se laisser conduire.

Mais au lieu d’une étoile étincelante, d’une nymphe gracieuse ou d’un jaguar argenté, c’est une flèche ailée d’un vert printanier qui orne le capot de ces carrosses prêts à s’élancer. Le nouveau vaisseau amiral de Skoda attend ses hôtes. Le modèle précédent, offrant un espace pléthorique, démontrait d’ores et déjà combien les déplacements dans la Superb étaient exceptionnels. La nouvelle édition présentée récemment dépasse toutefois ce que l’on connaissait, et à tout le moins au niveau des dimensions intérieures, elle s’oriente sans ambiguïté dans la direction de la Mercedes Classe S. Les portières arrière qui n’en finissent pas augurent d’un dégagement illimité pour les jambes - et l’apparence n’est pas trompeuse. Dans quelle voiture un passager d’une stature de près de deux mètres peut-il s’asseoir confortablement à l’arrière d’un conducteur du même gabarit? Assurément dans la Skoda Superb.

Soulignant encore ses airs de limousine avec chauffeur, Skoda a en outre inséré à l’arrière de petits repose-pieds astucieux tels qu’on n’en rencontre habituellement que dans les modèles de luxe. Il ne s’agit bien entendu que de gadgets, mais d’un niveau de confort extrême. De même que le parapluie dissimulé dans la portière arrière gauche- un détail d’un genre qui est d’ordinaire l’apanage exclusif de Rolls Royce. Les passagers de la banquette arrière agréablement rembourrée ne sont cependant pas les seuls privilégiés: Skoda a également rehaussé la liberté de mouvement à l’avant, où la console centrale plus étroite, en particulier, a pratiquement un effet miraculeux.

Pour les gourmets

La finition exemplaire ne tient quant à elle pas du miracle, mais elle est aujourd’hui devenue la norme. Les matériaux synthétiques au contact agréable, les surfaces douces et les inserts décoratifs en bois et en chrome sont un ravissement pour le regard et le toucher. Le conducteur est informé par des instruments ronds classiques à éclairage blanc. En fonction de l’équipement, la console centrale abrite un grand écran tactile facile d’utilisation et la régulation repensée de la climatisation. Divers petits objets trouvent naturellement leur place dans deux portes-gobelets, des compartiments de rangement et des vide-poches aménagés dans l’accoudoir central et dans les portes.

La Superb respire un orgueil jamais encore atteint à travers son nouveau visage, le verre limpide des phares à la courbe audacieuse et la grande calandre mettant en exergue son allure imposante. Du reste, les nouveaux phares s’adaptent à la situation de conduite en fonction de la vitesse grâce à l’AFS (Adaptive Frontlight System): le faisceau lumineux est relativement large et court dans la circulation urbaine, tandis qu’il s’étire davantage sur les routes dégagées. Bien que le nouveau modèle ne dépasse son prédécesseur que de quelques centimètres, il donne l’impression d’être sensiblement plus long, ce qui s’explique notamment par le grand habitacle délimité par de longues surfaces vitrées, qui laissent abondamment pénétrer la lumière.

Deux en une

Sans surprise, la Skoda affiche la silhouette d’une berline à coffre classique. Les feux arrière reproduisent la forme des phares à l’inverse, leur tracé typique en C s’illuminant la nuit. Le summum: dans la Superb, le coffre classique et le coffre droit s’unissent dans une symbiose inédite jusqu’à ce jour. Le hayon s’ouvre comme s’il était animé d’une volonté propre, découvrant une malle de 565 litres, qui peut même contenir 1 670 litres lorsque la banquette arrière est rabattue. Et si préalablement à l’ouverture, l’on a pris soin d’appuyer sur un bouton supplémentaire, la lunette arrière tout entière, jusqu’au toit, se soulève en même temps, facilitant grandement le chargement. L’on oublie alors aisément la hauteur du seuil de chargement, déjà élevée dans la génération précédente.

À l’évidence, cette propriété sophistiquée, baptisée TwinDoor, a suscité quelques difficultés dès lors que, par nature, une bicorps atteste d’une résistance aux torsions moindre qu’une berline ordinaire. Mais les ingénieurs tchèques ont accompli un formidable travail et la Superb ne présente que de faibles torsions même sur des chemins dégradés. L’état des routes semble d’ailleurs laisser de marbre la Skoda, qui dans une grande souplesse, amortit les nids de poules même profonds, neutralise les rebonds agaçants des pavés et absorbe également les joints transversaux courants.

Eu égard à l’importance prééminente accordée au confort dans sa conception, l’on pardonne de bonne grâce à la Superb de pencher quelque peu de côté dans les courbes. Au moins une tonne et demie pèse en effet sur le châssis. Moyennant un supplément, Skoda propose toutefois un châssis sportif plus rigide. La direction est également ajustée dans le droit fil de la réalisation confortable. Le volant se manie avec aisance et positionne la Skoda d’une manière légèrement indirecte, mais suffisamment précise dans les courbes.

Dynamisme de famille

Pour les motorisations, le constructeur a puisé comme à l’accoutumée dans le stock de la société-mère, dont il a emprunté initialement trois moteurs essence de 125 à 260 CV et trois diesel d’une puissance de 105 à 170 CV. Du côté de l’essence, le préféré de la gamme est sans conteste le 1,8 TSI de 160 CV, qui peut être associé au choix à une transmission manuelle à six rapports ou à la boîte automatique DSG à sept rapports. Pas moins de 250 newtons-mètres (entre 1500 et 4200 tours) propulsent lestement la Superb à boîte manuelle de l’arrêt jusqu’à 220 km/h au maximum. Le turbocompresseur n’émet qu’un léger murmure, et dans les hauts régimes, le quatre cylindres émet une sonorité plus appuyée.

Les ingénieurs sont parvenus à éliminer le temps mort dans la réponse du turbo, ne laissant subsister que l’infime fraction de seconde de réflexion que s’accorde le compresseur pour mettre en pratique la commande de l’accélérateur. Le plaisir de conduite n’en est absolument pas altéré et le moteur retentit plaisamment. La transmission ciselée permet de passer de façon pour ainsi dire ludique les rapports bien étagés. D’après le constructeur, le quatre cylindres consomme 7,6 litres aux 100 kilomètres, soit précisément un litre en plus que le 1,4 TSI moins puissant et quelque 2,5 litres en moins que le modèle de pointe doté d’un V6 de 3,6 litres, qui comporte néanmoins de série une transmission intégrale et des roues de 17 pouces.

Deux anciennes connaissances et une nouveauté

Parmi les moteurs à auto-allumage figurent deux blocs à pompe d’injection déjà éprouvés (1,9 TDI et 2,0 TDI, respectivement, de 105 et 140 CV), mais aussi le nouveau diesel Common Rail de VW. D’une cylindrée de deux litres, le quatre cylindres développe 170 CV et jusqu’à 350 newtons-mètres et il amène la Skoda aux 100 km/h en un peu moins de 9 secondes. En fonction de la transmission, la consommation moyenne oscille entre 6 litres (pour la boîte manuelle à six rapports) et légèrement moins de 7 litres (en conjonction avec la boîte DSG à six rapports). La Superb 2,0 TDICR avec la boîte manuelle coûte environ 32.000 euros et avec la boîte DSG, vous devez payer environ 34.000 euros.

La Skoda Superb sera disponible chez les concessionnaires dès juillet 2008 à partir d'environ 23.000 euros. En marge des gammes d’équipement Comfort, Ambition et Elegance, Skoda a prévu une déclinaison Greenline particulièrement économique. Le pendant tchèque des moteurs Blue Motion de VW, qui sera uniquement équipé dans un premier temps du TDI de 1,9 litre, dispose de technologies de diminution de la consommation telles qu’une démultiplication allongée des rapports et un châssis abaissé. La dotation de série généreuse comprend toute une liste d’options spéciales susceptibles d’exaucer les moindres désirs, d’un récepteur de télévision à une aide au stationnement à conduite automatique, en passant par un toit ouvrant en verre doté de cellules solaires produisant l’énergie qui alimente l’ordinateur de bord.

En bref

Skoda ne détonne pas dans la haute société : la nouvelle Superb devrait achever de convaincre les derniers sceptiques qu’il n’est pas honteux d’acheter une voiture tchèque. Ce vaisseau amiral moderne incarne au contraire l’espace, le confort et l’élégance - le tout pour un prix avantageux. Le dégagement considérable pour les jambes à l’arrière, en particulier, hisse la Skoda au rang de limousine avec chauffeur ou de berline de tourisme de premier rang pour les longues distances. Enfin, pour les amateurs à l’esprit plus terre-à-terre, Skoda déclinera le modèle en break à partir de l’automne 2009.

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