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Test comparatif: Abarth 595 Competizione - Mini Cooper S - Volkswagen Beetle GSR – Objets du désir

Vous êtes à la recherche d’un modèle riche en sensations fortes ? Vous adorez tout ce qui est « vintage » sans les inconvénients ? Et, en prime, vous êtes fin prêt(e) à casser votre tirelire ? Dans ce cas, les interprétations modernes sont faites pour vous !

Chez les constructeurs automobiles, la nostalgie est un concept à la mode depuis quelques années. On a tout d'abord eu droit à la renaissance de formes et, ensuite, au retour de noms prestigieux : Abarth et Cooper en tête. L'histoire n'est qu'un éternel recommencement. Et, en 2014, le voyage dans le temps n'en est que plus plaisant ; surtout à l'heure d'une rencontre amicale entre une Abarth 595 Competizione, une Mini Cooper S et une Beetle GSR.

Icônes 2.0

Ces trois sportives néo-rétros ont, il est vrai, un charisme fou. Avec leurs couleurs peu ordinaires et leurs appendices de sportives pur jus, elles semblent même vouloir en découdre à l'arrêt. Des trois modèles, c’est la toute récente Cooper S qui attire, en premier lieu, les regards. Il faut dire que cette troisième génération de l’ère BMW interpelle une fois de plus par ses dimensions revues à la hausse. Elle s’allonge en effet de près de 10 cm et s’élargit de 4,4 cm par rapport à la mouture précédente. L’espace aux places arrière et celui réservé au coffre en sont bien sûr les principaux bénéficiaires.

Avec ses yeux globuleux et ses joues rebondies, sa bouille reste sympa et se reconnaît facilement dans le trafic. Les silhouettes de l’Abarth et de la Volkswagen, pour leur part, sont connues. Le pot de yaourt italien fascine encore avec ses quatre sorties d’échappement et ses scorpions en guise de tatouages, tandis la Cox moderne séduit toujours autant avec son dessin de profil et ses nombreux détails évoquant à plus d’un titre la version originelle. Son aileron « bec de canard » rappelle, quant à lui, un autre mythe automobile : une certaine 911 RS. Comme référence, il y a pire !  

Welcome on board !

En ouvrant les portières de ces bolides, trois univers différents s’offrent à nous. Celui de la 595 Competizione est sans nul doute le plus radical. La chasse aux kilos y apparaît comme une évidence. On y découvre des sièges baquets signés Sabelt, un pédalier en alu, quelques inserts dans le même matériau et un mobilier recourant à des plastiques durs issus d’une autre époque. Point barre !

L’intérieur de la Beetle GSR, quant à lui, est fidèle à l’esprit des produits Volkswagen actuels : il se veut avant tout soigné et fonctionnel. Cela dit, cette série spéciale - limitée à 3.500 exemplaires et évoquant la première Cox sportive des années 70 - se distingue avec ses baquets bicolores, s’offre des surpiqûres jaunes et a même droit à une plaquette numérotée. Au fait, GSR sont les initiales de « Gelb-Schwarzer Renner », ce que l’on peut traduire en français par « coureuse jaune et noire ». Tout s’explique, non ?

La Cooper S, pour sa part, n’a plus rien à voir avec son illustre aïeule. L’habitacle se présente avec des sièges maintenant extrêmement bien, des matériaux valorisants, une ergonomie soignée et des équipements haut de gamme. Parmi ces derniers, il faut épingler un système d’affichage tête haute ou encore un écran GPS de 8,8 pouces. Vous avez dit high-tech ?  

Mais, si l’on prend le temps de s’intéresser aux détails, on n’en oublie pas pour autant le sens de l’accueil de ces bolides. Et là, écrivons-le d’emblée : si la Mini et la Volkswagen savent recevoir confortablement quatre adultes, l’Abarth se révèle un rien plus égoïste ; les places arrière étant à considérer comme des solutions de dépannage. De plus, en ce qui concerne la position de conduite, la 595 Competizione est la seule du lot qui se passe d’un réglage en hauteur du siège et ne profite pas d’une colonne de direction réglable en profondeur. Bref, les grands gabarits en souffrent quelque peu.

Forces en présence

A la lecture des fiches techniques, une banane se dessine sur le visage des pilotes du jour. Et, bien vite, chacun oublie ce qu’il considère comme les points faibles de l’un ou l’autre habitacle. Il est vrai que l’Abarth dispose d’un bloc 1.4 T-Jet revendiquant 160 chevaux et 230 Nm, que la Cooper S étrenne désormais un quatre cylindres 2.0 l de 192 ch offrant 280 Nm et que la Beetle dispose du 2.0 TSI de 211 ch et 280 Nm. Pour faire transiter ses puissances aux roues avant, l’Abarth recourt à une boîte robotisée à 5 rapports, la Mini à une boîte auto en comptant 6 et la Volkswagen à une boîte manuelle à 6 vitesses. Avec pareils « moulins », les exercices du 0 à 100 km/h s’échelonnent de 6,8 sec (Mini) à 7,5 sec (Volkswagen). En vitesse de pointe, par contre, la Cooper S file à 235 km/h, la Beetle GSR suit à 223 km/h et la 595 Competizione atteint les 211 km/h. En d’autres mots, les sensations fortes sont au rendez-vous. Et ce, pour des consommations relevées qui flirtent en moyenne avec la barre des 8 l/100 km !

Plein gaz !

A la fin d’une journée pas comme les autres, l’heure est au bilan. Au-delà des belles envolées de la Beetle GSR ou encore des pétarades incessantes de la 595 Competizione (essentiellement à l’accélération) et de la Cooper S (énormément en rétrogradant), on retient surtout une personnalité affirmée pour chaque modèle. De la Mini, c’est le comportement de kart que l’on savoure toujours autant ; grâce notamment à sa direction communicative, son freinage efficace ou encore ses trains roulants rigoureux. Sa boîte auto - assez réactive - participe également au plaisir d’enfiler les kilomètres à un rythme élevé.

La Beetle GSR, pour sa part, s’apparente plus à la bonne élève du peloton. Elle se veut en effet toujours bien éduquée et jamais brusque dans ses réactions. Avec une direction tout aussi précise et informative que celle de la Golf, une boîte manuelle bien étagée, des suspensions préservant les occupants et un bloc généreux en relances, elle est l’arme absolue pour récolter les excès de vitesse sans s’en rendre compte. Un échappement plus chantant pourrait juste amoindrir son aspect policé. Mais bon...

L’Abarth, quant à elle, est la plus attachante malgré ses défauts. Si l’on peut assurément pester contre sa position de conduite non idéale, sa boîte trop lente (vive le mode manuel via les palettes !) ou ses suspensions extrêmement sèches, ce pot de yaourt peut – en fonction de l’humeur du conducteur – métamorphoser chaque trajet en spéciale de rallye. Mais, même avec une direction précise et un freinage efficace, l’Abarth n’est pas à mettre entre toutes les mains par gros temps ; son empattement très court pouvant parfois lui jouer des tours.

Au final, quel que soit votre choix, il est bon de savoir que - politique des options oblige - le budget peut vite être conséquent. Pour info, la 595 Competizione, la Cooper S et la Beetle GSR s’échangent respectivement contre un chèque minimum de 23.100 €, de 25.250 € et de 29.690 € TVA comprise. L’exclusivité a un prix certes, mais quand on aime...

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